Roannais Agglomération

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communauté d’agglomération de la Loire, associant 40 communes et 100 300 hab. sur 68 930 ha.

Roanne (siège), Commelle-Vernay, Le Coteau, Mably, Perreux, Pouilly-les-Nonains, Renaison, Riorges et Villerest ont plus de 2 000 hab.

Coutouvre (1 100 Coutouvrais, 2 187 ha) est à 15 km ENE de Roanne dans les collines orientales. Elle a gagné 60 hab. depuis 1999; elle avait eu 2 000 hab. en 1876, moins de 900 en 1968.

Montagny (1 120 Montagnards, 2 357 ha dont 226 de bois), limitrophe de la Saône-et-Loire, est 15 km à l’est de Roanne à 490 m; étiquettes Sextant (25 sal.), travaux publics Sade (170 sal.). Le village est contourné par la D504. La commune a eu plus de 2 000 hab. dans la seconde moitié du 19e s., et s’est dépeuplée jusqu’en 1975; elle reste au même niveau depuis.

Combre (430 Combrisards, 401 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est 18 km à l’est de Roanne, son village sur une croupe à 453 m; la vallée de la Trambouze limite le finage au SE. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+48%).

Saint-Vincent-de-Boisset (1 010 Vincentinois, 411 ha) est à 6 km au SE de Roanne, longée à l’ouest par le Rhins et la N7. La commune n’avait que 280 hab. en 1954 et a crû au rythme d’une petite banlieue, gagnant une centaine d’habitants après 1999.

Notre-Dame-de-Boisset (600 Boscois, 910 ha) est à 8 km SE de Roanne avec un habitat dispersé et un très petit village; le finage est borné à l’ouest par le Rhins et la N7; elle a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Parigny (650 Parignyciens, 915 ha) est à 7 km SSE de Roanne. Le finage est limité à l’est par le Rhins, et traversé par deux voies ferrées qui encadrent le village. La commune a de vieux bâtiments de l’ancienne prévôté (15e s.) et, un peu au nord, du château d’Ailly (19e s., avec jardins); à l’est, le Bas du Rhins, traversé par la D207 et la voie ferrée orientale et proche de la rivière, a une petite zone d’activités; transports Daniel et Demont (130 sal.), magasin Brico-Dépôt (60 sal.), fabrique de matériel frigorifique Hengel (30 sal.), menuiserie Créa Bois (20 sal.); informatique Elan (30 sal.). La commune du Coteau est sortie de son territoire en 1845, Parigny passant alors de 1 800 hab. à 300; elle avait 280 hab. en 1968 et a crû ensuite, mais modérément depuis 1990 (+140 hab. après 1999, +28%).

Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire (1 180 Jeanmauriçois, 2 357 ha), 12 km SSO de Roanne à 430 m, résulte d’une fusion de 1974, mais Saint-Jean avait été promue commune en 1893 en se détachant de Saint-Maurice, sous le nom de Saint-Jean-le-Puy. Les deux villages, considérés comme «villages de charme», contemplent le lac de Villerest, tandis que leur finage monte à l’ouest dans les monts de la Madeleine, jusqu’à 785 m au Bouchet. Saint-Maurice et son château sont juchés sur une presqu’île, promontoire de confluence de la Loire et d’un court vallon encaissé dont l’aval ennoyé prend des allures d’estuaire. Saint-Jean-le-Puy est juste à l’ouest à 410 m. Au NE, le Port de la Caille est une station nautique sur la Loire élargie en lac de Villerest. La commune a gagné 130 habitants après 1999.

Villemontais (1 060 Villemontois, 1 273 ha dont 263 de bois) est à 11 km au SO de Roanne sur la D53 à 495 m. Le finage monte à l’ouest à 834 m à la Rivolette, et contient au sud-ouest le col du Bouchet sur la D53, à 753 m. Une queue de la commune au NO monte à 946 m au Haut de la Faye. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Lentigny (1 840 Lentignols, 1 130 ha) est à 9 km au SO de Roanne sur la D53. Son finage s’arrête à l’ouest au pied même des monts de la Madeleine. Son habitat, longé en droite ligne par la D53, est surtout fait de pavillons épars en lotissements. Elle avait 750 hab. en 1962 et sa population croît lentement depuis les années 1920; elle a gagné 460 habitants (un tiers) après 1999.

Ouches (1 170 Ouchois, 1 012 ha) est à 8 km OSO de Roanne, avec 130 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Léger-sur-Roanne (1 200 Ligérots, 451 ha) est à 6 km à l’ouest de Roanne, au-delà de Riorges, associant divers lotissements périurbains le long de la D9, sans vrai village. Au sud coule le Renaison, longeant le château de Sévrac. Au nord de la commune est l’aérodrome dit de Roanne-Renaison (codes RNE et LFLO); il reste ouvert à l’aviation de tourisme et d’affaires et enregistre moins de 400 passagers par an (200 en 2019, 270 en 2012); l’aérodrome est équipé d’une piste en bitume de 1 460 m et une en herbe de 740 m et occupe 110 ha; trois aéroclubs, vol à voile et ULM, environ 20 000 mouvements par an, dont 4 000 voyages privés et 160 commerciaux. La commune a été supprimée de 1824 à 1914, réunie à Pouilly-les-Nonains; elle avait 330 hab. lors de son rétablissement et sa population a lentement augmenté depuis; elle a gagné 230 habitants après 1999 (+24%).

Saint-André-d’Apchon (1 980 Apchonnais, 1 344 ha), 11 km à l’ouest de Roanne à 416 m au pied du relief, est une commune résidentielle périurbaine. Elle a un gros château du 15e s. et renaissance et une église flamboyante à vitraux décorés, ce qui lui vaut aussi d’être considérée comme «petite cité de caractère». Le Renaison borne le finage au nord. La population augmente depuis le creux de 1960 (1 000 hab.); elle a gagné 200 hab. après 1999.

Saint-Alban-les-Eaux (940 Albanais, 775 ha), 12 km OSO de Roanne au pied du relief, à 450 m, a été une station thermale, promue commune en 1866 (détachée de Saint-André-d’Apchon) avec 630 hab. et montée à 1 000 hab. vers 1900 avant de descendre à 670 en 1962: elle a 50 hab. de moins qu’en 1999. Le groupe belge Sun Beverages Refresco y exploite les eaux minérales, avec usine d’embouteillage et plate-forme de stockage (210 sal.); s’ ajoutent les emballages plastiques Retail (40 sal.); un institut médico-éducatif.

Arcon (110 Arconais., 1 919 ha dont 1 300 de bois), limitrophe de l’Allier, est une petite commune en montagne de la Madeleine à 834 m, 7 km à l’ouest et au-dessus de Saint-Alban. Son finage monte à 1 073 m au belvédère du Rocher de Rochefort à l’ouest.

Les Noës (210 Noësiens, 1 568 ha dont 1 114 de bois), limitrophe de l’Allier, 20 km à l’ouest de Roanne dans les monts de la Madeleine, a son village à 608 m, dominant les trois baies du lac de barrage du Bouchain qui est dans la commune de Renaison. Le relief atteint 1 025 m à l’ouest à la limite du département. La très sinueuse D47 traverse le finage vers l’ouest; hameau de Marymbe au SE.

Saint-Rirand (130 Saint-Riranais, 1 643 ha dont 1 584 de bois à 590 m), limitrophe de l’Allier, 22 km ONO de Roanne, a un très petit village à 526 m dans la vallée de la Tâche, avec quelques hameaux dont Tachon à 656 m au sud. Le relief atteint 1 026 m au SO sur le plateau de la Verrerie, où est une colonie de vacances à la Pierre Follet; camping tout au nord à 760 m.

Saint-Haon-le-Châtel (650 Saint-Haonnois, 87 ha) est un ancien chef-lieu de canton sur le talus oriental des monts de la Madeleine à 15 km ONO de Roanne, à 420 m, juste au nord de Renaison dans un minuscule finage. Le village, «petite cité de caractère», eut un château et une double ceinture de remparts, dont il conserve quelques restes et une porte; on y voit des maisons anciennes, notamment du 16e s.; un institut médico-éducatif. La population a augmenté depuis le minimum de 1968 (390 hab.), gagnant 50 hab. après 1999.

Saint-Haon-le-Vieux (980 Saint-Haonnois, 1 634 ha dont 541 de bois) jouxte Saint-Haon-le-Châtel sur le même talus, côté nord, à 400 m; la commune a gagné 150 habitants après 1999.

Saint-Romain-la-Motte (1 470 Saint-Romanais, 2 756 ha) est à 9 km NO de Roanne dans la plaine, entre la voie ferrée à l’ouest et la N7 au NE. Une fabrique d’outillage électroportatif (Flex Fema, 35 sal.) a fermé en 2018. La population augmente depuis les 840 hab. de 1968 mais n’a gagné que 40 hab. après 1999.

Saint-Germain-Lespinasse (1 300 Saint-Germanois, 1 500 ha) est à 12 km au NO de Roanne sur la N 7. Elle a un atelier d’électronique SFE (Société de Fabrication électronique, 30 sal.), un de meubles et agencement CVS (20 sal.) et une maison familiale rurale. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Forgeux-Lespinasse (630 Férréolois, 1 619 ha), 16 km au NO de Roanne sur la N7 au bord de la Teyssonne, a une église romane; ancien donjon à Lespinasse à l’est, au confluent de la Teyssonne et de la Fontanière. Au NE, subsistent des restes aménagés de l’ancienne forêt de Lespinasse.

Noailly (810 Noaillerots, 3 145 ha dont 783 de bois), limitrophe de la Saône-et-Loire, 14 km NNO de Roanne, domine la vallée de la Teyssonne, affluent de gauche de la Loire; au nord dans les basses collines, château (17e s.) et forêt de Briquelandière.

Vivans (230 Vivanais, 2 516 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est à 23 km NNO de Roanne, traversée par la vallée de l’Arçon.

Ambierle (1 940 Ambierlois, 3 076 ha dont 1 000 de bois), 18 km au NO de Roanne à 460 m, au pied des Monts de la Madeleine, a un village considéré comme «petite cité de caractère», doté d’une église du gothique flamboyant à verrières et polyptique, le tout du 15e s., associée à un prieuré avec cloître; le musée Alice-Taverne se consacre aux arts et traditions artisans et paysans; fabrique d’outillage Novalia (90 sal.). La population d’Ambierle a culminé à 2 600 hab. (1896) et a un peu augmenté après le minimum de 1975 (1 400 hab.); elle a gagné 180 hab. après 1999.

Changy (680 Changynois, 1 367 ha), 20 km NO de Roanne, est au pied du relief au débouché de la Teyssonne, son village entre la voie ferrée et laN7; étang d’Arçon au nord; +90 hab. après 1999.

Saint-Bonnet-des-Quarts (310 Saint-Bonicardins ou «Chats», 3 245 ha dont 2 000 de bois), limitrophe de l’Allier, a son village à 25 km NO de Roanne, à 482 m sur un éperon dominant la vallée de la Teyssonne, relayé à l’est par le gros hameau Pont Demain. Le relief culmine à 984 m à la Pierre Bécajat au SO; sur le flanc nord de la butte a pris place un Parc d’aventures Bécajat. La commune n’a guère cessé de se dépeupler depuis les 1 300 hab. des années 1850 à 1890; elle a perdu encore 60 habitants après 1999.

La Pacaudière (1 070 Pacaudois, 2 061 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est un ancien chef-lieu de canton, 25 km au NO de Roanne sur la N7. Le village, à la retombée des monts de la Madeleine, servit jadis de relais de poste à mi-chemin de Lapalisse, quand il n’était qu’un hameau du Crozet. La Révolution a inversé la hiérarchie en promouvant la commune de la Pacaudière, englobant Le Crozet. Le village a conservé plusieurs belles maisons renaissance; château renaissance du Petit Louvre à vaste toiture; plusieurs étangs dans la plaine. Le village a un collège public et quelques ateliers, et la confection Pacau Couture (85 sal.). La commune a eu 2 000 hab. dans les années 1870, dépassant largement depuis longtemps son ancien chef-lieu, qui a pris son indépendance en 1872; puis sa population n’a guère cessé de diminuer; elle a 130 hab. de moins qu’en 1999.

Le Crozet (260 Crozetais, 1 331 ha), juste au-dessus de La Pacaudière à 450 m, à 1 km à peine dans un vallon descendant de la Madeleine, était la place forte locale, à la tête d’une châtellenie; «petite cité de caractère». Il lui en reste une porte, ainsi que des maisons renaissance et un reste de donjon, une halle ancienne; musée local historique. La commune a été créée en 1872 à partir du territoire de La Pacaudière, avec 610 hab.; montée à 730 hab. en 1886, sa population a diminué jusqu’en 1975 puis s’est à peu près stabilisée; elle a perdu 40 habitants après 1999.

Saint-Martin-d’Estréaux (850 Saint-Martinois, 2 960 ha dont 260 de bois), limitrophe de l’Allier, est à 470 m sur la N7 à 31 km NO de Roanne, dans la partie septentrionale des monts de la Madeleine, traversés en tunnel par la voie ferrée de Moulins à Roanne (gare). Elle s’orne d’un château du 16e s., remanié aux 18e s. et vers 1900. Le monument aux morts se signale par une énergique déclaration contre les guerres: «La guerre aura-t-elle enfin provoqué assez de souffrances ou de misères, assez tué d’hommes … pour qu’à leur tour les hommes aient l’intelligence et la volonté de tuer la guerre ? … Maudits soient la guerre et ses auteurs !». La commune a quelques petits ateliers dont un élevage-abattage de volailles et lapins (Valyre, 50 sal.) et les transports Desormière (50 sal.). La commune a eu 2 000 hab. en 1856 et s’est dépeuplée jusqu’en 1954 (1 200 hab.); après une petite reprise jusqu’à 1 450 hab. en 1975, elle a chuté à nouveau et vient encore de perdre 120 hab. après 1999.

Sail-les-Bains (200 Sailois, 2 111 ha dont 224 de bois), limitrophe de l’Allier, est comme La Pacaudière au pied du talus de faille de la Madeleine, mais 8 km au NNO, 31 km au NO de Roanne, son village au bord de l’Urbise. C’était une petite station thermale, où les thermes sont assortis d’un beau parc, et qui a eu plus de 700 hab. en 1886; mais son activité a cessé, tandis que subsiste un embouteillage de l’eau minérale du Hamel par la société du Parc de Sail-les-Bains; église romane, château de Chaugy sur l’escarpement au nord du village.

Urbise (130 Urbisois, 1 550 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire et de l’Allier à la fois, est à 33 km NO de Roanne à un confluent de l’Urbise et du Burgaud.